dimanche 31 janvier 2010

Soccer Mad

Je ne suis pas une soccer mam. Je ne fais pas partie de ces mères qui accompagnent leurs enfants aux entraînements de soccer le samedi dès l’aube ni aux tournois de soccer du week-end. Je ne m’installe pas au bord d’un terrain comme si j’étais à la plage avec mon siège pliant, mon thermos de café et ma glacière. Oh, bien sûr, je suis capable de m’emballer sur le bord d’un terrain, de m’enthousiasmer face à un jeu construit, de m’évanouir de fierté quand mon fils marque un but… Car j’aime le soccer. Quand Battiston s’est fait mettre KO en 1984, j’ai ragé, quand la France a remporté le Mondial en 1998, j’ai exulté, quand les mêmes Français ont gagné l’Euro en 2000, j’ai défilé.



Mais pour moi, un tournoi de fin de semaine est un supplice. Et je l’avoue : je prie les Dieux du stade pour qu'ils accordent une victoire rapide à l'équipe adverse qui me libérerait au plus vite de la corvée.

Ce qui m’agace dans le soccer Élite, ce n’est pas le soccer, c’est tout ce qu’il y a autour : les coaches qui hurlent sur leurs joueurs, qui sacrent sur l’équipe adverse, qui oublient que le soccer est un jeu. Des parents ultra partisans qui hurlent sur les joueurs de l’équipe adverse, qui laissent le coach sacrer sur leurs enfants et qui oublient que le soccer est un jeu.

Ces pratiques ne sont pas généralisées mais elles sont courantes. Comme dans tous ces sports où les rêves de gloire et de réussite logent davantage dans les estrades que sur le terrain. Où les grands projettent sur les enfants des attentes démesurées et des rêves pas toujours fair-play.

Mais bon. Mon champion de fils a gagné le tournoi. Il est rentré, fier comme un coq, sa médaille autour du cou.
Le cadet veut s’y mettre. Faudrait peut être que je pense à investir dans une chaise pliante.

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